SOMMAIRE :
- 1) Le choix d'un acheteur fiable et reconnu sur la scène publique
- 2) S'assurer que l'or que l'on va acheter est bien authentique
- 3) Les démarches administratives de la vente d'or
- 4) La vente de pièce d'or sans certificat

1) Le choix d’un acheteur fiable et reconnu sur la scène publique
Lorsqu’il s’agit de la revente d’un métal précieux, le choix de l'acheteur est primordial. Plutôt que de prendre un risque démesuré à vendre « de la main à la main » à un particulier, il faut privilégier le recours à un intermédiaire qualifié, reconnu, certifié et dont la fiabilité et le sérieux sont attestés par son expérience, sa notoriété et sa réputation auprès du grand public.
En plus de vous éviter une escroquerie ou fraude, le recours à un professionnel sérieux comme GODOT & FILS vous assurera une transaction sécurisée et rapide.
Les professionnels reconnus se doivent également de respecter des obligations légales en matière de lutte contre le blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme (LCB-FT). Cela implique notamment de mettre en place des mesures pour prévenir et détecter ces agissements.
Pour résumer, voici comment identifier un acheteur fiable :
La réputation de l’établissement : | Il ne faut pas hésiter à lire les avis sur Google ou sur des sites spécialisés comme « Avis-vérifiés ». Une réputation ne s’improvise pas et n’ai jamais le fruit du hasard. |
L’ancienneté et l’expérience du professionnel : |
Les enseignes ayant pignon sur rue, présentent partout en France via des succursales et qui sont établies depuis de nombreuses années, prouvent leur sérieux sur la durée. À ce titre, GODOT & FILS est l’une des plus anciennes enseignes françaises sur le marché de l’or avec quasiment un siècle d’existence (fondée en 1933) et plus de 100 agences à travers la France. |
Le conseil et la transparence sur les estimations : |
Un acheteur professionnel du négoce des métaux précieux et de la numismatique fournira une estimation détaillée et transparente. Pour se faire, il s’appuiera sur des critères précis comme le poids, le cours officiel de l’or, ou encore sa pureté. Comme souvent, une offre trop alléchante ou généreuse, sans justification, peut cacher une arnaque. |
La sécurité de la transaction : | Les établissements reconnus ont l'avantage d’offrir des garanties solides en matière de sécurité des transactions. |
2) S’assurer que l’or que l’on va acheter est bien authentique
Comme pour tout objet précieux, qu’il s’agisse d’une revente ou d’un rachat ultérieur, il est indispensable de pouvoir faire authentifier l’or objet de la transaction. Cela permet à la fois de rassurer acheteur et vendeur d’un lingot ou lingotin, pièces de collection ou même de bijoux.
Cette authenticité est d’autant plus importante qu’elle va conditionner pour partie le prix de revente du métal doré.
Dès lors, comment s’assurer de l’authenticité de son or ? Plusieurs méthodes peuvent être employées :
Un test visuel par la vérification des poinçons. Les lingots, pièces de collection et bijoux possèdent des poinçons indiquant leur pureté (en carats), leur origine et leur fabriquant. Cela constitue l’un des premiers critères de l’authentification de l’or.

Il faut distinguer deux types de poinçons :
Le poinçon de garantie (ou poinçon officiel d’État) : | Le poinçon de maître (ou poinçon du fabricant) |
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Ce poinçon est primordial, car il garantit la pureté de l’or en indiquant clairement sa teneur en métal précieux.
En France, voici les principaux poinçons officiels : - L’hippocampe (or 24 carats) pour les lingots. - La tête d'aigle pour un bijou en or 18 carats (750 millièmes). Il s'agit du poinçon le plus courant. Exemple : bagues, alliances, colliers - La coquille Saint-Jacques pour un bijou en or 14 carats (585 millièmes). On le rencontre moins souvent en France. Exemple : bijoux fabriqués à l’étranger. - Le trèfle à trois feuilles est utilisé pour les bijoux en or 9 carats (375 millièmes). Ce type d’or est moins pur et contient des alliages, donc moins précieux. Exemple : bijoux fantaisie en or. |
C’est une marque déposée par l’artisan ou l’atelier qui a réalisé le bijou. Ce poinçon se trouve généralement dans un losange et contient les initiales ou un symbole propre au fabricant. Il permet de retracer facilement l’origine précise du bijou. |
- L’utilisation d’un outil professionnel comme un spectromètre. Cela garantit une analyse rapide de l’or sans pour autant être invasif ou destructeur pour le métal doré. Ce genre d’outil est utilisé, car il détermine avec certitude la composition de l’or proposé à la vente.
- Le recours à un test à l’acide. Là encore, cette technique devra être utilisée par un professionnel des métaux précieux pour éviter toute mauvaise manipulation ou toute erreur de diagnostic. Ce test est un moyen de vérifier la pureté de l’or avec une excellente fiabilité et un résultat rapide.
3) Les démarches administratives de la vente d’or
Comme détaillé précédemment, deux régimes fiscaux différents peuvent s’appliquer pour la revente d’or. En fonction de l’un ou de l’autre, les démarches administratives qui en incombent vont différer.
Il faut aussi distinguer si la vente se fait de gré à gré (entre particuliers) ou via un intermédiaire comme GODOT & FILS.
Déclaration sans intermédiaire : | |
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La taxe forfaitaire sur les métaux précieux (TMP): | La taxation sur la plus-value réelle : |
> Cette taxe s’applique par défaut et ne requiert aucun document particulier. | > Cette option nécessite impérativement des justificatifs clairs (factures nominatives) du prix et de la date d’achat initial. |
> Déclaration à faire dans le mois suivant la cession via le formulaire fiscal (CERFA n°2091-SD). | > Dans ce cas de figure, il faudra remplir l’imprimé fiscal spécifique (CERFA n°2092-SD), joindre les justificatifs d'achat (factures, certificats d’achat) et déclarer la plus-value réalisée sur sa déclaration de revenus annuelle. |
- Formulaire fiscal CERFA n°2091-SD
- Imprimé Fiscal CERFA n°2092-SD
Déclaration avec intermédiaire : | |
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La taxe forfaitaire sur les métaux précieux (TMP) : | La taxation sur la plus-value réelle : |
Cette taxe est retenue directement par le professionnel intermédiaire (un négociant en métaux précieux ou une banque) au moment de la vente et reversée à l'administration fiscale. | |
L’intermédiaire va réaliser, pour le compte du vendeur, la déclaration fiscale CERFA n°2091-SD. | L’intermédiaire va réaliser, pour le compte du vendeur, la déclaration fiscale CERFA n°2092-SD. |
Si l’intermédiaire est soumis à la TVA, il doit en outre mentionner la cession : - En annexe de sa déclaration mensuelle de TVA lorsqu’il relève du régime normal, avec le CERFA n°3310-A-SD . - Avec sa déclaration annuelle de TVA s’il est assujetti au régime simplifié, grâce au CERFA n°3517-S-SD. |
4) La vente de pièce d’or sans certificat
Lorsque l’on possède des pièces d’or anciennes issues d’un héritage par exemple, le détenteur ne dispose pas toujours de documents officiels type certificat d’authenticité.
Mais, est-il possible de vendre des pièces d’or sans certificat ? Si oui, quels sont les risques encourus, les implications juridiques et les conseils à suivre pour réaliser une transaction en toute sécurité ?
L’utilité d’un certificat d’authenticité, mais non obligatoire
Le certificat d’authenticité est un document émis par une autorité reconnue. Il peut s’agir tout autant d’une maison de vente, un professionnel numismate, ou bien encore un institut monétaire.
Mais ce document n’est pas obligatoire, car l’or, ayant une valeur en lui-même (poids, pureté), cela n’empêche en rien l’achat ni la vente de cet actif. C’est là qu’interviendra un expert comme GODOT & FILS qui sera en capacité de mesurer objectivement certains critères de la qualité de l’or et donc son authenticité.
C’est d’autant plus vrai lorsqu’un professionnel doit étudier une pièce de collection en or comme le 20 francs Napoléon, le Louis d’Or ou encore le Krugerrand sud-africain.
Les conséquences en l’absence d’un certificat d’authenticité
Son absence aura peu d’impact, en termes de valeur ou de liquidité, sur des pièces de collection assez standards et communes, car pour ces dernières c’est avant tout l’état de la pièce et le poids en or qui entre en compte.
En revanche, pour des pièces plus particulières et rares (pièces très anciennes, éditions limitées), le certificat d’authenticité est une assurance pour l’acheteur qui pourra être plus enclin à augmenter son prix. En l’absence de ce document, il pourra être tenté de faire baisser le prix.
Ou vendre au mieux son or sans certificat ?
Vendre de l’or sans certificat demande vigilance et préparation. De ce fait, il est très recommandé de se faire accompagner par un professionnel reconnu pour valoriser au mieux ses actifs et évier toute déconvenue comme une fraude, une arnaque ou tout autre type de contestation.
Chez les professionnels de l'or comme GODOT & FILS, l’authenticité de vos pièces sera examinée via divers procédés comme l’usage d’une balance de précision, un testeur d'or, ou bien encore l’analyse spectrométrique.
Il est tout à fait possible de demander une estimation détaillée écrite. Cela servira de document officiel et de référence pour la transaction et la fiscalité.
Il est également possible de passer par des plateformes spécialisées en ligne, pour lesquels il conviendra d'envoyer la pièce pour vérification et certification.