La semaine dernière, le cours de l’or chutait de 5,5 %, et le prix de l’once d’or tombait à un minimum historique, ebn dessous de 1850 dollars. 

L’influence de la Fed sur le cours de l’or

La semaine dernière, le cours de l’or chutait de 5,5 %, et le prix de l’once d’or tombait à un minimum historique, en dessous de 1850 dollars (USD — $), soit 1 772,80 dollars très exactement. Quelques jours auparavant, le prix de l’once atteignait les 1 863,85 dollars. Le prix du métal jaune accumulait alors plus de six semaines de croissance constante. La faute à qui ? Il est un peu tôt pour désigner un bouc émissaire. Pourtant, tous les projecteurs sont rivés sur la FED (la Réserve fédérale des États-Unis). Explications.

Une déclaration de la FED à l’origine de la chute du cours de l’or

Le cours de l’or a chuté le jeudi 17 juin suite aux agissements de la FED, sur fond de hausse de l’indice du Dollar et des rendements obligatoires américains.

En effet, la veille au soir, la Réserve fédérale américaine a souhaité relancer le cours du dollar en annonçant une hausse des taux d’intérêt d’ici deux ans, et ce, tout en conservant un pourcentage d’intérêt à un montant proche du 0.

Cette annonce de la FED est à remettre dans le contexte de la hausse de l’inflation qui se révèle finalement plus importante que les prévisions de l’institution américaine. Les prévisions de la réserve fédérale étaient d’atteindre un chiffre de 2 %. Or, aujourd’hui, le chiffre de l’inflammation serait un point supérieur à cette estimation, pour atteindre un chiffre de 3 %. Cela renforce davantage l’idée de la hausse du taux d’intérêt chez les investisseurs nord-américains.

Dans la foulée de ces déclarations, le cours de l’or chutait de 0,19 % pour arriver à terme à un niveau minimum historique.

La forte inflation est « temporaire », soutient la FED

Pour éviter toute panique, la FED s’est empressée d’évacuer tout doute : « la forte inflation est temporaire » a avancé Jérôme Powell, le président de la réserve fédérale en ajoutant que l’inflation devrait rapidement retrouver un niveau soutenable.

Ces déclarations viennent à un moment où les marchés financiers ne savent pas — ou savent mal — interpréter les récentes décisions de l’institution monétaire états-uniennes. Il est encore un peu tôt pour savoir si ces nouvelles déclarations permettront de rassurer les marchés financiers et de voir les valeurs repartir à la hausse. Le 21 juin, ces nouvelles déclarations avaient occasionné un repli des valeurs au niveau de la bourse de Paris.

L’audition du patron de la FED devant le congrès des États-Unis devrait permettre d’y voir plus clair et, espérons-le, permettra de ramener un peu de confiance sur les marchés financiers.