Le coup de pouce tant attendu, tel le messie, de la part de la réserve fédérale américaine, susceptible d'injecter des liquidités dans l'économie, lesquelles liquidités devaient booster les investissements, semble bien être remis sine die. Ces investissements concernaient les matières premières ainsi que les métaux précieux. Cette action providentielle était destinée à affaiblir la valeur du dollar, rendant ainsi l'achat d'or plus attractif, dans la mesure où ledit achat était libellé en la devise américaine. Ceci ne se trouvant plus à l'ordre du jour, dans l'immédiat, les agences spécialisées en ventes d'or en tirent les marrons du feu, puisque la demande du précieux métal ne ralentit pas. C'est surtout les pièces d'or qui sont très prisées, voire plébiscitées. Il suffit, pour s'en convaincre de constater les files d'attente interminables, à Paris, lorsque la Monnaie de Paris frappe une nouvelle pièce de collection. Souvenons-nous notamment de la pièce de 200 €, d'octobre 2011, ou bien la pièce de 100 € de juin 2010, où 50 000 exemplaires furent réservés dans les quinze jours qui suivirent l'annonce de cette publication, quand on sait que la période de réservation s'étale sur deux mois. Le constat qui s'impose est le suivant : les Français n'ont jamais tant aimé acheter des pièces en or et ce depuis plusieurs années, même si des corrections répétitives sur le cours de l'or interviennent. Une soif inextinguible de l'or semble les posséder.
Les Français et les pièces d'or
Le 26/03/2012
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