Mercredi, les députés ont voté une loi visant à taxer encore davantage les assurances vie. Cette mesure vise à rembourser la dette abyssale de la sécurité sociale. Pour le gouvernement, cette nouvelle fiscalité permettra d’harmoniser la fiscalité et défendre la « justice fiscale ».

Concrètement, cette loi va s’appliquer à tous les gains réalisés depuis 1997 (date de création de la CSG) sur les assurances vie qui n’étaient taxées qu’entre 0 et 9,5% jusqu’à aujourd’hui.  De fait, les conditions applicables à la signature du contrat ne seront plus en vigueur. Suite à la grogne générale, les PEL et PEA, censés faire partie de la mesure, ne seront pas taxés. Le gouvernement s'est vu contraint de faire marche arrière pour apaiser les tensions. 

Grâce à ces hausses de taxes, l’Etat espère empocher quelques millions d'euros destinés à combler le déficit de la sécurité sociale. La rétroactivité de la mesure est destinée à éviter que les Français se ruent sur leur épargne. La loi ayant été votée le 26 septembre, tous les épargnants auraient pu décider de retirer leurs économies afin d'éviter la hausse des taxes. Il y aurait ainsi eu un manque à gagner colossal pour l'Etat ainsi que d'autres difficultés de gestion !

Les détenteurs de ce type de placement vont donc voir leur épargne taxée à 15,5%, soit environ un doublement de la fiscalité face aux taux actuels.

Dans ce contexte, se pose la question de savoir quels investissements ou épargnes  ne sont pas taxés. Il existe des alternatives à ces placements, qui peuvent être à tout moment ponctionnés par l’Etat sur une décision du gouvernement. Il peut être judicieux de se tourner vers d’autres types d’épargne. L’achat d’or et d’argent par exemple s'impose comme une excellente solution. En effet, l’achat de ces métaux précieux n’est pas taxé et ils ne sont pas soumis à la TVA. Une fois en votre possession, il sera impossible à l’Etat d’en augmenter la fiscalité car vous le possèderez de façon physique.