Même si l'Irlande du Nord a ce paysage extraordinaire de La Chaussée des Géants, que Dame Nature a créée, on n'a pas encore trouvé de feuilles d'or toutes préparées par ladite Dame. En revanche, nous savons que l'or est obtenu, suite à un laminage des pépites brutes. A titre d'exemple, un kilogramme d'or permet d'aboutir à une fine couche d'environ 500 m2. Avec ces feuilles produites, on peut les utiliser pour effectuer la dorure des livres. Il faut savoir néanmoins qu'il existe trois types de feuilles d'or. Celle que l'on nomme l'or libre, est utilisée pour la technique de dorure à l'huile et celle de l'eau. L'or collé sert le plus souvent aux travaux extérieurs. Son prix semble abordable. Quant au troisième type que l'on rencontre, (rien à voir avec le film) c'est celui que l'on appelle l'or en rouleau. On le destine généralement à la méthode de pose sur des surfaces planes. Cet or nécessite des attentions particulières, car il demeure très fragile, ne supportant pas l'humidité et devant être exposé dans des pièces spécifiques. Il faut dire que l’or utilisé possède un titrage de 24 carats parfois, pour des résultats au top, mais également du 22 carats, car plus malléable. Pour ce qui concerne la dorure en elle-même, plusieurs procédés existent. On parle de dorure à la détrempe traditionnelle sur bois, ou plus simplement dorure à l'eau, pour exprimer une technique, faite de 17 étapes, parmi lesquelles on peut citer le rebouchage, le ponçage. Même si ce procédé apparaît long et très minutieux, le résultat est bluffant ! Votre imagination aidant, vous donnerez à vos objets les plus simples de votre quotidien un côté résolument artistique, au point d'en faire des accessoires magnifiques, susceptibles d’être offerts. Quant à la dorure à l'huile, appelée également dorure à la mixtion, malgré une préparation relativement minutieuse, elle n'apporte pas les résultats de la dorure à l'eau. D'ailleurs, cette technique est mieux adaptée, grâce à sa résistance, à des objets de l'extérieur.