Le métal précieux le plus anciennement admis comme tel, c’est à dire « précieux » est exploité depuis l’aube de l’humanité. Cette exploitation s’est évidemment intensifiée à mesure que la densité de population s’accroissait et que la demande augmentait en même temps, tant et si bien que l’inévitable n’est plus très loin.

Une raréfaction progressive mais qui s'accélère 

Nous sommes loin de la ruée massive vers les gisements encore aisément accessibles il y a à peine deux siècles. L’exploitation intensive telle que nous la connaissons aujourd'hui n’est née qu’à la fin du XIXe. A présent, les derniers gisements exploitables reposent à des profondeurs encore insondées, dont l’exploitation est rendue possible du fait de l’innovation technologique exponentielle. La course au métal jaune nous fait creuser encore et toujours plus profond dans une course effrénée.

L’un des derniers gisements – dont la découverte remonte déjà à quelques temps – se situe en Guyane et ne renfermerait « qu’une vingtaine » de tonnes, une quantité presque négligeable en comparaison des 173 000 tonnes déjà extraites des entrailles de la Terre.

Des méthodes d'extraction discutables

Or, depuis quelques décennies les méthodes d’extraction ont gagné en efficacité mais perdu en terme de respect de l’environnement. Désormais, il s’agit de composer avec du mercure, nécessaire à la séparation des minerais qui, une fois rejeté dans la nature provoque dégâts environnementaux et maladies chez les populations proches, sans même parler du cyanure qui empoisonne les cours d’eau.

Outre cette pollution, l’orpaillage sauvage donne lieu à une déforestation massive par des populations travaillant dans des conditions déplorables pour des salaires dérisoires. Pourtant, des alternatives existent, tant pour les méthodes d’exploitation que pour le traitement réservé aux mineurs. Toutefois, elles impliquent toutes de payer l’or plus cher car les méthodes d’extraction propres sont par essence, plus coûteuses.

En ce sens, plusieurs initiatives concourent à ce but dont le label Fairtrade Gold fait partie, interdisant l’usage du cyanure et du mercure dans le processus d’extraction. L’extraction est une chose mais il s’agirait d’abord de s’assurer du recyclage systématique de l’or déjà extrait. Heureusement, des entreprises telles que Cecilor en ont fait un véritable business et parviennent à extraire plusieurs tonnes de métaux précieux des circuits imprimés d’appareils usagés.

Vers une augmentation du prix de l'or physique ? 

Si l’on peut identifier ne serait-ce qu’un aspect positif de la raréfaction des réserves de métal jaune, ce serait son effet vertueux sur les cours. Avec moins de 50 000 tonnes restant à extraire et en grande partie inaccessibles, les méthodes d’extraction vont requérir plus de techniques, plus d’innovation et vont par conséquent, devenir plus coûteuses, ce qui se répercutera inévitablement sur le prix de l’or physique. Enfin, ajoutons que la demande industrielle ne s’essoufflera pas – sauf remplacement de l’or par un matériau offrant les mêmes propriétés – ce qui impactera également le prix de l’or, devenu plus rare.

En conclusion, on identifiait déjà l’or physique comme un investissement judicieux mais il est appelé à le devenir encore plus et à conserver son statut de valeur refuge. Si vous souhaitez vous lancer dans l’investissement mais ignorez par où commencer, venez chercher conseil dans les comptoirs Godot & Fils. Outre un catalogue complet de référence d’argent et d’or d’investissement, les conseillers Godot & Fils répondront sans détour à vos interrogations concernant la fiscalité, l’investissement et les différents supports d’investissement tels que le Napoléon, le Krugerrand, le 20 Francs Suisse ou encore le souverain. La maison familiale Godot & Fils a été créée en 1933 et s'est peu à peu imposée comme une référence incontournable du négoce de métaux précieux.