L’or a débuté la semaine passée par une once à 1254 avant de perdre 10 $ le jour même. Suite à cela elle a franchi la moyenne de 100 jours établie à 1243 $ l’once, cette régression s’est poursuivie jusqu’à mercredi ou le métal jaune a atteint un plus bas de cinq semaines à 1241 $ l’once.

Pourtant jeudi 22/06 et vendredi 23/06 l’or est parvenu à se stabiliser, achevant cette semaine à 1257 $ l’once. D’un point de vue technique, pour cette semaine le seuil de résistance est établi à 1294 $ tandis que le support est équivalent au plus bas hebdomadaire de 1241 $.

Depuis le début du mois, le métal jaune suit une tendance baissière tandis que la demande est également caractérisée par une baisse quel que soit le marché. Cette tendance baissière est imputable à des hauts records atteints sur les marchés internationaux des métaux précieux qui ont fait peser une pression certaine sur les prix. D’autre part, le pétrole a enregistré une chute importante, atteignant un plus bas de 9 mois la semaine dernière.  

Ces fluctuations ont rendu les investisseurs plus frileux qu’à l’accoutumée, particulièrement en ce qui concerne l’évolution des cours de l’or. Les prévisions concordent et tablent sur une deuxième moitié d’année difficile pour le métal jaune, si l’on prend en considération l’agitation politique de la première moitié qui va sans doute se poursuivre.

A commencer par le sommet du G20 qui se déroulera à Hambourg au début du mois de juillet et qui constituera la première intervention internationale majeure d’Emmanuel Macron. Parviendra-t-il à satisfaire les attentes des Français impatients de le voir à l’œuvre ?

D’autre part, les élections du Bundestag sont prévues pour le mois de septembre et l’issue en est pour l’heure, incertaine. Ajoutons à cela les négociations du Brexit, les actions à venir de Donald Trump et la situation toujours tendue en Corée du Nord, tous les critères sont rassemblés pour que les fluctuations dont les cours de l’or on fait l’objet se poursuivent.

Enfin, les marchés sont toujours dans l’attente de la décision de la BCE (Banque Centrale Européenne) et de la Fed quant à l’évolution des taux d’intérêt et à l’impact qu’elles auront sur le cours du dollar.