Nous nous dirigeons pour la seconde semaine consécutive vers une hausse du cours de l'or.

Cependant, le cours de l'or a baissé de près de 2% vendredi après-midi. Au milieu de semaine, le métal précieux est resté aux alentours du niveau des 1400$ l’once et à même réussi à passer légèrement au-dessus. Brièvement, le cours de l'or a atteint les 1421$ l’once, qui est son plus haut niveau depuis la mi-mai. Cependant, au total, après un mois d’avril maussade, le mois de mai marque un autre mois de baisse.

Ben Bernanke à récemment annoncé que la reprise économique durable aux Etats Unis, pourrait avoir pour effet, la réduction des achats d’obligations (Cf mesures quantitatives 3) par la Fed dès cette année. Cette déclaration a été rapidement étouffée. En effet, l’annonce des mauvais chiffres de la croissance américaine et de l’emploi ont  remis en cause la reprise économique et donc,  par conséquence, l’arrêt du programme d’achat d’obligation ce qui a empêché la hausse du cours de l'or.

Vendredi, la sortie des mauvais chiffres de la consommation des ménages, a augmenté ce sentiment et a pesé sur le dollar. Ces annonces ont favorisé la hausse du cours de l'or à 1396$ l’once ce jour-là.

Depuis la ruée vers les lingots et les pièces due à la correction des prix effectués mi-avril, la US mint a annoncé la semaine dernière avoir considérablement augmenté ses ventes d’American Eagles 1/10 d’once, prouvant une amélioration de la situation et donc une hausse du cours de l'or.

Les récentes hausses du cours de l’or de ces deux dernières semaines ont eu pour effet le ralentissement de la demande chinoise et indienne (selon l’institut Thomson Reutersp). En Inde, la situation est intensifiée par la valeur actuelle de la roupie qui est tombée à son niveau le plus bas depuis les onze derniers mois, ce qui a eu pour effet de faire augmenter le prix de l’or en monnaie locale. Le Conseil Mondial de l’Or (WGC) prévoit cependant un trimestre record pour la hausse du cours de l'or en termes de demande des marchés asiatiques (avril-juin), il prévoit notamment pour l'Iinde par exemple, l’importation de 350 à 400 tonnes sur les deux prochains trimestres. Cela représente une augmentation de 200% par rapport à la même période de l’année dernière et de près de 50% du total des importations en 2012.