Bien connue et reconnue des investisseurs et des collectionneurs, la Maple Leaf fait partie de ces pièces en or dont la pureté l'honore. Pensez donc : 24 carats, ce qui équivaut à 999,99 ‰ d'or pur. Introduite au Canada en 1979 par la Royal Canadian Mint, (RMC) elle occupa rapidement une place de challenger près du Krugerrand qui, à cette époque, figurait comme seule pièce d'or d'investissement disponible sur le marché de l'or. Rappelons également qu'en raison de l'apartheid, les pièces sud-africaines faisaient l'objet d'un boycott de la part de nombreux pays. La Maple Leaf constitue bien le type même de pièce d'investissement. Cinq tailles différentes existent, qui vont d'une once d'or au 1/20 è d'once, en passant par la 1/2, 1/4, 1/10 d'once. Sa valeur faciale est uniquement symbolique, car sa valeur réelle y est hautement supérieure. Dans le jargon des professionnels et des investisseurs, on peut souvent entendre parler des cinq 9. Cette appellation souligne la pureté de ces pièces, et qui, de ce fait, devient une référence auprès des investisseurs. Mais, comme toute médaille a son revers, cette pureté la rend particulièrement fragile. Elle demeure sensible aux chocs et aux coups. Autant le préciser, ce genre de pièce ne peut que subsister à l'abri de toute manipulation, dans un coffre-fort. Vous devez savoir que pour un achat d'investissement, il vaut mieux privilégier la plus grande taille. Pour les collectionneurs et bijoutiers, votre choix se portera plus volontiers sur les petits modèles. Le portrait de la reine Elisabeth II figure sur l'avers, ainsi que la valeur faciale et le millésime. Côté revers, comme on peut s'en douter, la feuille d'érable, symbole du Canada, s'impose. Quant aux primes, la Maple Leaf 1 once ne s'en sort pas aussi bien que les Eagles américains. Elles sont de l'ordre de 4 à 5 %. En revanche, ces primes sont meilleures avec les Maple Leaf de plus petite taille.