Depuis ces dernières années, nous avons constaté, suite à une hausse continue du cours de l'or, que les malfaiteurs s'en donnaient à cœur joie dans leurs œuvres délictueuses. Sensibilisé par cette recrudescence, le gouvernement, par la représentation de son ministre de l'intérieur, va tenter de mettre un frein à ces pratiques, en renforçant la surveillance des achats et des ventes d'or. Déjà, une concertation a réuni bon nombre de professionnels, notamment les joailliers, bijoutiers, orfèvres et négociants d'or. C'est à la suite de cette réunion, que la décision de renforcer la surveillance des différentes transactions liées à l'or a été prise. Il est certain que cette recrudescence de vols, côtoyant souvent la violence, pouvant même parfois aboutir à une mort d'homme, doit, sinon s'arrêter définitivement, du moins diminuer notablement. Les malfrats, prêts à tout, pour assouvir leur soif d'or, surtout lorsqu'il vient des autres, ne peuvent continuer ainsi. Alors de quoi s'agit-il, au juste ? Tout en maintenant les mesures actuelles de lutte contre le vol et ses filières de recel, le ministre de l'intérieur élabore un système de contrôle ciblé et qui doit être opérationnel dans les meilleurs délais. C'est la police administrative qui exercerait ce contrôle et plus particulièrement vers les nombreux courtiers et traders pratiquant le rachat d'or. Le dessein d'un tel contrôle serait de garantir le bon enchaînement des procédures, tout en respectant pleinement la règlementation en vigueur. Comme pour bien prouver l'intérêt du gouvernement dans cette démarche, une autre réunion doit avoir lieu, sans date précise pour le moment, afin d'étudier les pratiques en exercice dans le domaine du rachat d'or. On peut dire qu'il apparaît vital de mettre un terme à tous ces forfaits perpétrés par des personnes insoucieuses de la vie d'autrui. C'est bien là l'objectif à atteindre.